Un nouveau traitement pour la cicatrisation des ulcères et des escarres

Un soin d’ulcère et/ou d’escarre reste souvent inconfortable pour le patient et peut s’accompagner d’une cicatrisation parfois très lente, voir peu évolutive.

Un laboratoire a étudié pendant 8 ans les MMP (les métalloprotéases) un ensemble de protéines impliquées dans la dégradation de la matrice extracellulaire dit MEC. Aujourd’hui, ce laboratoire a développé une nouvelle technologie de pansement liquide à base de polymère (macromolécules constituant une classe de matériaux). Cette nouvelle technologie de pansement a été testée en collaboration avec des infirmiers.

Il faut d’abord savoir que dans une cicatrisation, les cellules (par stimulation de facteur de croissance, de protéines, …) vont se régénérer et se multiplier sur la MEC. De son côté les MMP vont agir pour dégrader les débris et les impuretés stimulés par leurs inhibiteurs nommés TIMPs. Dans le cas des ulcères et des escarres, il existe un déséquilibre entre les MMP et leurs inhibiteurs. Ce déséquilibre n’est pas expliqué encore aujourd’hui mais on sait que les MMP sont exagérément libérées et vont s’attaquer à la MEC.

L’objectif de la recherche fut d’identifier les MMP responsable de cette dégradation et 3 sur les 20 de basent furs identifiés. Ensuite via des tests sur des polymères naturels issus de plante, 2 présentes la capacité de ciblé les MMP responsables et de s’y lier. Ensuite, un processus à base de glycérol filmogène fut mis en place pour le pansement (ce qui lui donne son nom de pansement liquide). Le glycérol à une action osmotique (action basée sur le différentiel entre deux milieux aqueux et/ou liquide) qui permet d’attirer les contaminants toute en nettoyant la plaie. Le coté filmogène (efficace 6h) permet un effet protecteur sur les cellules (c’est ce qui est utilisé pour le transport d’organe). Puis on y rajoute du miel pour son action cicatrisante.

L’action du polymère avec le glycérol filmogène et le miel permettent de répondre aux besoins nécessaires à une bonne cicatrisation.

Cette nouvelle technologie de pansement est encore testée actuellement et se fait en collaboration avec des infirmiers en lien avec des plaies chroniques. Les premiers résultats ont pu déjà montrer des améliorations significatives après 7 jours avec des cicatrisations à 67% au bout de 21 jours s’accompagnant d’un score de douleur améliorés.

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