Une intelligence artificielle pour faire de la médecine préventive

L’IA peut-elle faire partie de la médecine préventive au même titre que les techniques de prévention actuelles (examen, test, …)

La médecine assistée est une nouvelle barrière franchie par l’IA. Par exemple, il existe déjà une IA Israélienne pour la détection des hémorragies intracrâniennes, du côté des Etats-Unis, un programme permettant d’identifier les cancers de la peu, …

Au niveau d’un service d’urgence, un humain peut établir une précision d’un risque d’arrêt cardiaque aux alentours des 74%. Aujourd’hui, 4 pays européens sont en train de tester une IA basée sur un algorithme qui dirige les appels et peut atteindre les 95% de précision du risque de crise cardiaque permettant ainsi d’accélérer l’accès aux soins.

Autre exemple, dans un programme de cardiologie préventive, on s’attaque aux facteurs de risques cardiaques (HTA, obésité, …). Google a mis au point un algorithme qui évalue le risque cardiaque sur base d’une lecture de l’œil. De par sa richesse en vaisseaux sanguins, il est possible à travers l’œil de détecter des facteurs comme la pression artérielle, le tabagismes, l’âge … Actuellement cet algorithme ne peut mesurer le risque que jusqu’à 70% mais il est évolutif et pourra donc s’améliorer par l’accumulation de donnée.

L’IA pourra aussi améliorer les probabilités avec des recensements plus large de population. Actuellement les chiffres sont souvent basés sur des études et des statistiques de population majoritairement occidentales. Microsoft, a par exemple développé une IA d’évaluation cardiaque en inde qui jusqu’à aujourd’hui dépendait de données occidentales. Cela va permettre d’améliorer la prévention et d’établir de meilleur diagnostic.

A l’heure actuelle, malgré toutes les inquiétudes liées à son apparition dans le milieu médical, le rôle de l’IA aujourd’hui, est d’aidé la médecine que ce soit en matière de recherche, de prévention, d’aide au diagnostic ou de réduire un risque d’erreur médicale. Elle ne remplacera pas ni le médecin, ni le diagnostic surtout en cas de pathologie rare et n’en a pas la prétention.

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